Stichting Saha

Centre maternel

Les soins de santé à Kaedi

Actuellement, chaque département dispose d’un dispensaire départemental relevé du Ministère. Parfois, un centre maternel fait partie du dispensaire. Chaque dispensaire est responsable pour 36.000 à 43.000 habitants. 

L’espérance de vie en Mauritanie est augmentée entre 2000 et 2008 de 51 à 54 ans. La mortalité infantile et juvénile est diminuée et le chiffre des naissances diminue aussi.

Beaucoup de problèmes continuent : la scolarité du personnel de santé est basse et ils sont sous-payés. C’est pourquoi ils sont insuffisamment motivés et la basse rémunération cause e.a. la corruption. La quantité insuffisante de matériel et de moyens est un empêchement pour une bonne qualité de soins. Souvent, les soins sont trop chers pour les consommateurs. La santé publique se dirige plutôt vers les soins curatifs au lieu des soins préventifs.

À Kaedi (environ 40.000 habitants) il existe un hôpital régional et 3 dispensaires dont deux sont équipés avec un centre maternel. Un des dispensaires contient aussi un poste de la Croix-Rouge. La Croix-Rouge collabore avec les autorités sur l’exécution d’un programme alimentaire pour dépasser le taux élevé de malnutrition d’enfants.

Centre Maternel (PMI – Protection Maternelle et Infantile)
Les femmes ont demandé à Saha de les appuyer avec la création d’un centre de Protection Maternel et Infantile dans le quartier de Gattega (centre de Kaedi). Une des raisons pour cette demande est le mal fonctionnement de l’hôpital de Kaedi.

Pendant son visite à Kaedi (2010), Mohamadou a parlé avec plusieurs personnes sur l’importance d’un nouveau centre de protection maternel et infantile. Les opinions sont partagées : il y a ceux qui trouvent que chaque quartier doit avoir son dispensaire pour pouvoir donner des soins améliorés et pour réduire la pression du travail. Il y a ceux qui trouvent qu’il est important que les dispensaires présents fonctionnent comme il faut.

La Mutuelle de Santé
Comme les moyens financiers de la fondation Saha sont limités, l’appui à la création d’un nouveau dispensaire n’est pas possible à courte terme. En plus, Saha trouve que la valeur ajouté d’un centre doit être claire et qu’un plan concret existe.

C’est pourquoi les femmes d’U-GATS ont décidé de fonder une Mutuelle de Santé, une assurance de santé où tous les membres des U-GATS peuvent adhérer. C’est un système organisé selon des règles établis par la loi. Une contribution est obligatoire. Les femmes peuvent se servir de cette assurance en cas de grossesse, maladie ou pour acheter des médicaments. Un appel a été fait à Saha de verser 1000 Euro pour ce but.

La direction de la Mutuelle de Santé existe de :

Président : Maro Seydi Wague,
Vice-président : Hawa Mohamadou Mangassouba
Secrétaire: Khadjetou Modi
Vice-secrétaire: Aissetou Kibili Diagana(Setou Leme)
Trésorière: Mariam Koita
Vice-Trésorière: Yakhare Ousmane Wague
Gérante : Walde Kissima Mangassouba

Les membres des U-GATS ne peuvent pas faire parti de la direction de la Mutuelle de Santé pour raison de division de pouvoir. La répartition des tâches est basée sur le taux d’alphabétisation, expérience et personnalité. Le groupe a choisi les nouveaux membres avec unanimité. La direction est responsable pour la mise en jour et le carnet (voir plus avant). Chaque mois, les payements sont passés par la trésorière qui verse le total sur un compte bancaire.

Equipe de contrôle:
Hors de la direction, la Mutuelle de Santé dispose aussi d’une équipe de contrôle qui existe en 3 membres : ils contrôlent chaque note de frais et regardent qu’est-ce que a été fait à l’hôpital, au dispensaire ou au Centre Maternel. Ils contrôlent aussi les prescriptions (nom, prix, validité).

Matou Moussa Diakhité (enseignante, conseiller municipal, travail au sein du radio Gorgol, banque de micro-financement);
Goundo Demba Diagana (enseignante, vice-secrétaire des U-GATS, gère une crèche prive, active dans d’autres groupements);
Fatou Baradji (CV suit).
Ces membres sont vus comme des gents directs, transparents et experts. Ils savent lire et écrire et ils ont des affinités avec des organismes public, ce sont des femmes qui sont actives dans les U-GATS.

En outre, il y a un bureau de support/conseil: Membres d’accompagnement/conseil d’administration. Ces membres ce sont présentés volontairement et ont été acceptés par les U-GATS car ils ont des contacts avec des partenaires externes. Ils ont une fonction consultative.

Yowti Diabi (aussi président des U-GATS)
Polel Youssouf Diagana
Hatoumata (Baye) Chikhou Wague
Khadjetou Seydi Wague

L’affiliation
Chaque participante, membre des U-GATS, paye une somme mensuel de 100 UM par personne après avoir payé son apport. Pour pouvoir se servir du la Mutuelle, l’assuré doit avoir payé au minimum 3 mois. Comme il pourrait avoir une augmentation de prix, l’affiliation a une validité d’un an. Il y a un délai de préavis de 3 mois. Quelqu’un avec des dettes arriérées n’a pas droit à indemnisations.

Conventions (contrats)
Des contrats vont être signé avec l’hôpital, les dispensaires, les centres maternels, les pharmacies et d’autres participants. Les contrats incluront les montants qui seront indemnisés pour chaque traitement ou examen et la façon de payement.

Une caution de 50.000 UM sera payé à l’hôpital comme garantie en cas de non-paiement.

Le carnet
Un carnet sera fait avec le nom, photo et numéro du participant de la Mutuelle de Santé. Le carnet contient un formulaire qui doit être remplis par le responsable du traitement et doit être remis à la trésorière de la Mutuelle de Santé.

Les contrats et carnets sont élabores selon des modèles d’autres pays Africain.